Par Mohamed K. – Un projet de loi hautement symbolique figure désormais à l’agenda du Bureau de l’Assemblée populaire nationale (APN). Il vise à retirer la nationalité algérienne à tout ressortissant algérien qui, à l’étranger, commettrait des actes portant gravement atteinte aux intérêts de l’Etat, tenterait de nuire à l’unité nationale ou manifesterait une allégeance à une puissance étrangère ennemie tout en reniant son appartenance à l’Algérie.
Ce projet de loi, dont l’information est rapportée par nos confrères d’El-Khabar, s’inscrit dans un contexte marqué par une intensification des attaques médiatiques visant à déstabiliser le pays. Depuis plusieurs années, des individus installés à l’étranger, notamment en France, en Grande-Bretagne, en Suisse et au Maroc, mènent une guerre psychologique et numérique contre leur propre pays. Profitant des réseaux sociaux, ces agitateurs propagent des messages subversifs, dictés par des services de renseignement étrangers, en particulier français (DGSE), marocains (DGED) et israéliens (Mossad).
Ces campagnes incessantes orchestrées de l’étranger visent à semer le doute dans les esprits, à fragiliser la cohésion nationale et à ternir l’image de l’Algérie sur la scène internationale. «Il ne s’agit pas de simples critiques ou d’opinions dissidentes, mais d’une véritable entreprise de dénigrement financée et planifiée par des puissances hostiles», confie une source proche du dossier.
Le projet de loi entend mettre fin à cette impunité. Pour de nombreux Algériens, il était grand temps que le pays se dote d’un cadre juridique clair pour sanctionner ceux qui, tout en profitant des droits liés à leur nationalité, travaillent ouvertement contre l’Algérie. Le texte, une fois adopté, permettra de retirer la nationalité à toute personne dont la trahison est avérée, notamment à travers la diffusion de contenus incitant à la division, la collaboration avec des officines étrangères hostiles, ou encore la participation à des campagnes de désinformation orchestrées contre les institutions nationales.
Dans la rue comme sur les réseaux sociaux, le projet est accueilli avec satisfaction. Beaucoup y voient un signal fort adressé à ceux qui ont choisi de tourner le dos à leur patrie. «L’Algérie est généreuse envers ses enfants, mais elle ne peut tolérer la trahison», estime notre source. «Ceux qui se vendent à des puissances étrangères n’ont plus leur place parmi nous», tranche-t-elle.
L’adoption de cette loi marquera ainsi une nouvelle étape dans la défense de la souveraineté nationale. Elle traduira la volonté des autorités d’en finir avec une minorité d’individus manipulés, dont les agissements nuisent à l’image et à la stabilité du pays.
Nombreux sont ceux qui applaudissent d’ores et déjà cette initiative, la considérant comme une mesure de justice et de dignité nationale. «Les traîtres qui se sont vendus à des puissances étrangères ennemies seront déchus, et le peuple algérien applaudira des deux mains», résume notre source. Pour elle, «ce projet n’est pas une simple loi, mais un acte de souveraineté et de fidélité à la mémoire des martyrs qui ont donné leur vie pour que l’Algérie reste libre».
M. K.



