Le président du Conseil national palestinien, Rawhi Fattouh, a condamné la volonté de l’entité sioniste d’instaurer la peine de mort contre les prisonniers palestiniens, la décrivant comme «un crime politique, juridique et humanitaire, ainsi qu’une législation officielle pour le meurtre et le terrorisme d’Etat organisé».
Dans un communiqué relayé mardi par l’agence de presse Wafa, Fattouh a souligné que «l’instauration de la peine de mort serait une extension des crimes quotidiens de l’occupation de génocide et de nettoyage ethnique contre les prisonniers et le peuple palestinien sans défense», notant que «l’armée d’occupation et les colons pratiquent le meurtre et la torture sous la supervision directe des dirigeants gouvernementaux sans rendre de comptes».
Rappelant que l’entité sioniste qui viole les terres et légitime le meurtre et la punition collective, en violation flagrante des Conventions de Genève, Fettouh a ajouté que «ce (projet) de loi perpétue également l’extrémisme, alimente la haine et révèle la vérité sur l’institution sioniste basée sur l’apartheid et le terrorisme, tout en offrant une protection aux colons meurtriers».
A cet égard, il a appelé la communauté internationale et ses institutions parlementaires et de droits de l’Homme à prendre des mesures urgentes pour arrêter ce projet de loi raciste, imposer des sanctions à l’encontre de l’entité sioniste, tout en initiant une action internationale pour protéger les prisonniers et tenir les chefs de l’occupation responsables devant la Cour pénale internationale.
R. I.



