Le 1er congrès scientifique international sur «L’intelligence artificielle dans les médias sportifs et l’éthique professionnelle, pratiques et défis» s’est ouvert lundi à l’université Mohamed-Boudiaf de M’sila.
Le président du congrès, le Pr Abdelouahab Zouaoui, a indiqué, lors de la séance d’ouverture de cette rencontre organisée par l’Institut des sciences et techniques des activités physiques et sportives (ISTAPS) de l’université, en collaboration avec le laboratoire de gouvernance des médias sportifs et de la gestion sportive en Algérie, que cette manifestation scientifique réunit plus de 150 professeurs et chercheurs de six pays, à savoir l’Algérie, le Soudan, le Yémen, le Liban, la France et l’Arabie saoudite, en plus de 32 personnalités sportives nationales.
Le Pr Zouaoui a ajouté que le congrès donnera lieu à des conférences et à des ateliers de débats pour l’enrichissement du sujet dans le cadre de 8 axes principaux visant essentiellement à traiter des nouveautés de l’intelligence artificielle et de ses applications dans le domaine sportif, à mettre en lumière les défis auxquels sont confrontés les médias et les journalistes en matière de techniques modernes et d’IA, à traiter des aspects juridiques et éthiques liés à l’utilisations de l’intelligence artificielle dans les médias sportifs, tout en renforçant les partenariats entre les universités arabes et internationales dans le domaine des technologies modernes, de la numérisation et du développement durable, et en stimulant les innovations liées aux start-up et à l’IA.
Le Pr Djalaleddine Sellah, directeur du laboratoire de gouvernance des médias sportifs et de gestion sportive en Algérie, soulignant, quant à lui, que le «train de la technologie avancée, soutenue par l’IA, est en marche à la vitesse du XXIe siècle», a considéré que le fait de «s’engouffrer dans ce train n’est plus un choix mais une nécessité pour les nations qui veulent se mettre au diapason des avancées technologiques». Il a ajouté que l’IA, qui a «envahi tous les domaines, y compris les médias en général et des médias sportifs en particulier, nous offre aujourd’hui la possibilité de «survoler» les événements qui nous entourent et de fournir des contenus médiatiques de meilleure qualité et de conception plus précise, en s’attachant à comprendre plus profondément les attentes du public ciblé».
Le Pr Sellah a également estimé que ce congrès scientifique est «une opportunité pour comprendre ces changements qui s’opèrent et leurs répercussions sur les médias sportifs et les sciences du sport en général ainsi que pour proposer des suggestions quant à la voie à suivre pour utiliser cette technologie dans le domaine des médias sportifs avec professionnalisme, objectivité et transparence».
Il convient de noter que cette rencontre se poursuivra durant deux journées à l’issue desquelles des recommandations issues des débats des ateliers inscrits seront émises.
R. S.


