Par Karim B. – L’Algérie vient de rappeler brutalement à la junte militaire de Bamako, cette bande d’usurpateurs armés, que jouer avec elle, c’est se brûler les ailes. La nouvelle réponse cinglante d’Alger n’est pas une simple mise en garde diplomatique, mais une gifle retentissante qui sonne comme un coup de semonce clair et sans appel. Ces putschistes, qui ont pris le pouvoir par la force et par la trahison, croyaient pouvoir défier la réalité régionale en s’appuyant sur des appuis douteux et fragiles. Ils se sont lourdement trompés.
Car, derrière cette junte pathétique, il y a ce parrain obscur, le Makhzen marocain, ce régime qui, sous ses airs de puissance, traîne une dette de 130 milliards de dollars, un colosse aux pieds d’argile miné par ses propres contradictions internes. Cette monarchie vacillante n’est ni un bouclier ni un soutien crédible. Elle n’est qu’un levier fragile sur lequel s’appuie la junte pour tenter d’exister.
La leçon du drone abattu en 17 secondes par les forces de l’ANP aurait dû être suffisante pour remettre ces fantoches à leur place. Mais, visiblement, la junte malienne, arrogante et aveugle, continue de jouer avec le feu, provoquant sciemment l’Algérie et menaçant la stabilité d’une région déjà fragile.
Ce simulacre de pouvoir, cette junte dénuée de légitimité et de vision, ferait bien de comprendre que la véritable puissance ne s’achète pas auprès d’un Makhzen en déroute ni ne se construit sur des coups d’Etat. Elle repose sur le respect des institutions et des règles internationales. Mais la junte préfère le chaos et la soumission à des intérêts étrangers, au mépris du peuple malien qu’elle prétend représenter.
Il est temps que cette bande de putschistes cesse ses provocations ridicules et mesure enfin la force de l’Algérie, gardienne implacable de la stabilité régionale. L’Algérie ne reculera pas, elle frappera encore, aussi fort que nécessaire. La junte de Bamako, portée par des illusions étrangères, est prévenue. Elle joue avec un volcan, et ce volcan est prêt à entrer en éruption. Que ceux qui ont les yeux pour voir ouvrent grand les oreilles, car le temps des avertissements est terminé.K. B.



