Par Khider Mesloub – La France et Israël ont en commun d’être gouvernés par des dirigeants qui s’adonnent au plus vieux métier du monde : la piraterie. A quelques heures d’intervalle, Netanyahou comme Macron ont, respectivement, attaqué dans les eaux internationales des bateaux.
Le premier écumeur des mers, tueur des mères palestiniennes, Netanyahou, a envoyé ses forces navales dans les eaux internationales ou palestiniennes pour attaquer la Flottille Global Sumud, qui se dirigeait vers Gaza pour briser le blocus et acheminer une aide humanitaire. Le porte-parole de la flottille a indiqué que plusieurs navires et militants ont été attaqués et détenus par Israël. En effet, selon plusieurs sources, 39 navires ont été interceptés et 443 militants arrêtés. Les militants arrêtés ont été convoyés en Israël par le port d’Ashdod pour être incarcérés au centre pénitentiaire de Ketziot, le plus grand d’Israël, connu pour ses conditions de détention inhumaines.
Ainsi, l’opération de piraterie menée par les flibustiers israéliens a abouti au kidnapping de centaines de militants de la Flottille Global Sumud. Ces militants capturés sont désormais emprisonnés dans un centre de haute sécurité, situé dans le désert du Néguev.
Pour rappel, la Flottille Global Sumud, comprenant environ 45 bateaux avec à leur bord des personnalités politiques et des militants, était partie d’Espagne en septembre dans le but de briser le blocus imposé par Israël à la bande de Gaza, frappée par la famine.
Le second, Macron, détrousseur des petites gens de France, a ordonné à la marine nationale d’intercepter un navire suspecté d’être russe.
Aussitôt, le président russe, Vladimir Poutine, a critiqué vertement cet arraisonnement, le qualifiant d’acte de «piraterie» et contestant tout lien avec la Russie. «Le pétrolier a été arraisonné dans les eaux neutres, sans aucun fondement. Visiblement, ils cherchaient quelque chose, des marchandises militaires, des drones, ou des choses comme ça. Mais il n’y a rien de ça là-bas», a déclaré le chef du Kremlin.
Comble du cynisme, Macron le corsaire, qui a ordonné l’opération de piraterie contre le navire «russe», a demandé, ce jeudi, aux autorités israéliennes, dirigées par Netanyahou le forban, d’agir dans la légalité concernant la flottille pour Gaza. «Nous demandons que tous nos compatriotes soient protégés», a-t-il dit lors d’un point presse à l’issue d’un sommet européen à Copenhague. «Rien ne peut justifier des opérations qui ne respectent pas le droit international», a-t-il martelé.
Ainsi, ironie de l’histoire, Netanyahou et Macron, ces deux brigands des mers des temps modernes, ont réactivé la piraterie.
La piraterie ou prédation en mer est un phénomène aussi vieux que l’invention des premiers bateaux. Pendant des siècles, en particulier entre le XVIe et le XVIIIe siècles, corsaires, pirates et autres flibustiers écumaient les mers du globe en quête de navires marchands à attaquer et à piller. C’était l’âge d’or de la piraterie.
Le comble, ces opérations de piraterie menées par la France et Israël interviennent au moment où la lutte contre la piraterie maritime a été inscrite comme priorité internationale. Notamment contre les forbans du XXIe siècle, les fameux pirates somaliens qui sillonnent les eaux au large de la corne de l’Afrique.
Dans l’Antiquité, notamment en Grèce, à l’époque où la piraterie était une activité socialement acceptée, l’asservissement des ennemis étaient admis comme une circonstance de la guerre.
Pour les brigands des mers des temps modernes, les génocidaires israéliens, l’attaque contre des navires civils humanitaires, l’arrestation de ses équipages et leur incarcération sont considérées comme une circonstance normale de leur guerre d’extermination menée contre les populations civiles palestiniennes et leurs soutiens, les militants de la Flottille Global Sumud.K. M.