Par Karim B. – La classe politique française est aujourd’hui l’incarnation même de l’échec et de la déchéance. Depuis des décennies, elle mène le pays droit dans le mur, prisonnière de ses petits calculs, de son manque de vision et de son égoïsme profond. Elle n’est plus que le théâtre d’une comédie triste où les dirigeants, indifférents à la souffrance populaire, s’enferment dans un jeu de dupes permanent, s’accusant mutuellement tout en paralysant le pays.
Ce spectacle pathétique d’un pouvoir incapable d’agir, d’une opposition réduite à des querelles stériles, est devenu une insulte à l’intelligence collective. Chaque jour, la France perd du terrain sur le plan économique, social et moral. Les institutions sont vidées de leur substance, les décisions se prennent dans l’opacité et les arrangements entre amis, au détriment du bien commun.
Cette classe politique faisandée a perdu tout contact avec la réalité. Elle fait la sourde oreille face aux revendications légitimes, piétine les aspirations populaires et sacrifie l’avenir sur l’autel de la préservation de ses privilèges. Elle a transformé la République en un terrain de jeu pour élites hors-sol, où l’intérêt général est un concept creux, jeté aux oubliettes au profit de la survie politique individuelle.
Le peuple français, fatigué, désabusé, se retrouve prisonnier de ce système verrouillé, otage d’une caste arrogante. La colère gronde, la défiance s’installe, et c’est toute la démocratie qui est menacée. Il est plus que temps que la majorité silencieuse prenne son destin en main et mette un terme à cette mascarade.
Le sursaut populaire n’est plus une option, c’est une nécessité. La France doit rompre avec ces pratiques politiciennes toxiques et bâtir une nouvelle République, fondée sur la transparence, la responsabilité et le respect des autres.
Refuser de le voir, c’est participer à sa propre destruction. Le réveil ne sera ni doux ni indulgent. La classe politique française doit entendre l’appel clair et massif : il est temps de se retirer, de laisser place à une nouvelle classe politique moins arrogante et plus compétente.
K. B.